Ca a l'air pas mal. Attention toutefois aux titres des sous-parties, qui ne sont pas problématisés (problème de méthode).
Sinon, pour la théorie de l'infans conceptus, il est rattaché aux articles 311 et 727 C. Civ. Il s'agit simplement de fixer la date de la conception de l'enfant, et de dire que celle-ci peut être choisie au moment où l'enfant y a intérêt (reconnaissance parentale, droits à succéder). Si l'enfant est réputé conçu, c'est simplement une présomption qui n'a rien à voir avec le fait de conférer une quelconque personnalité juridique à un embryon. Seule la naissance confère la personnalité juridique. Un embryon n'a pas la capacité de jouir de ses droits, ni de les exercer. En revanche, plus tard, lorsqu'il devient un solide gaillard qui souhaite revendiquer ses droits à la succession, c'est parce qu'au moment où il le fait, il a la PJ. Mais pour cela, il estime seulement qu'il était conçu, pas qu'il avait la PJ...