Bah ouais apparement tout le monde est incertain sur ce sujet ...
Moi j'ai plutôt mis que la CA faisait une apllication de la JP classique, à savoir que la responsabilité du tiers qui doit fixer le prix ne peut être recherchée qu'en cas de "faute grossière".
Et que La Ccass précisait sa JP en faisant, d'une part, un éclaircissement sur le statut de ce tiers, en précisant que c'est bien un mandataire (et non un expert judiciaire ou un arbitre) et que de ce fait il répond de toutes ses fautes commises pendant l'exécution de sa mission et pas seulement des fautes grossières.
Et, d'autre part, que la Cour de cassation applique au tiers une responsabilité pour faute (même légère) en raison de sa qualité de mandataire, ce qui peut paraître un peu rude, lorsque l'on sait que c'est au mandant de rapporter la faute de gestion du mandataire, et qu'en l'espèce la seule faute qu'a ramené le mandant est un simple écart de prix.
Et surtout cet écart de prix selon le mandant est entre le prix fixé et le prix réel des parts sociales ; Mais qui est-ce qui a déterminé ce prix réel ?? (Un expert ah ah ah)
Voilà, sujet ambigüe, car mélant détermination du prix par un tiers (donc sur le Prix) mais aussi statut du mandataire (donc sur le contrat de mandat). Et, je rappel tout de même que M. Fages n'a pas distribué de fiche sur le mandat !
Donc, j'ai discuté l'arrêt et rien que l'arrêt, j'ai cité trés peu de JP, et j'ai fait comme toi : grand 1 sur la 1ère branche du moyen et grand 2 sur la deuxième... Pas sûr qu'il n'y avait pas un plan transversal et que donc notre plan est trop bâteau pour être bon !
Sinon j'ai tout le temps confronté le point de vue de la CA avec celui de la Ccass (quoi faire d'autre ?), et comme c'était un arrêt de cassation, il avait donc une portée certaine à discuter aussi (ce que j'ai un petit peu fait)...
Voilà d'autres avis seraient le bienvenu pour connaître d'autres solutions .
En tout cas vu la nature du sujet (sur un point peu développé en TD et transversal) ça serait pas mal s'ils étaient un peu gentil.
On peut toujours rêver ...