Avant d'avoir un cours sur ce sujet, j'avais la vision la plus commune , celle que n'importe quel néophyte pourrait avoir.
Ce sujet, qui est un des thèmes les plus importants du droit de la propriété intellectuelle, est au centre de discussions vives, car tiraillées entre les lobbyings du monde audiovisuel, les consommateurs, et les intérêts pécuniers des sociétés de gestion.
Il est donc en réalité très difficile de démeller entre le droit, la simple tolérance, et l'interdiction !
Nul n'est censé ignorer la loi !.. mais lorsque la loi elle meme ne sait plus ou s'arrete le droit .. on risque de tomber de haut !
Je m'explique : tout le monde sait qu'il est possible d'effectuer une copie d'une oeuvre que l'on détient (après son achat bien évidemment
)pour une utilisation privée (c'est à dire pour soi, ou dans le cadre familliale)..
Cette règle est-elle encore exacte et quelle fondement a-t-elle
Ce qui est certain c'est qu'il existe des exceptions au droit d'auteur, des sortes de zones de liberté .. la copie privé est une de ces exceptions. En effet la copie à des fins privés est licite.. mais cette licéité n'a plus vraiment de légétimité puisque le texte qui l'autorise date des années 80, depuis des nouveaux moyens techniques ont vu le jour (obtenir le clone d'un CD voir d'un DVD est devenu courant), et surtout l'arrivée d'une directive communautaire ,qui aurait déjà eu être transposée, change la donne.
--> Conclusion : on ne sait pas vraiment sur quel pied danser !
Dans les faits, le consommateur peut user d'un droit qui n'est qu'une tolérance, tolérance que les sociétés de gestion comme la SACEM ne voudrait en aucun cas voir disparaitre, et tolérance que les industries audiovisuelles veulent "illégalement" brider !
Je m'explique : il faut savoir que d'un coté la vente de supports d'enregistrement (cassette, CD, DVD..) fait l'objet d'une taxe qui devrait "normalement" etre redistribuée aux auteurs (en réalité moins de 10 % des sommes qui sont loin detre dérisoires seront véritablement reversées), ce qui légitime la copie privée.. de l'autre coté les sécurités techniques mises en place pour empecher toute copie sont également légales, et par ailleurs si le consommateur qui a acheté son disque et qui veut faire une copie privée (car il en a le droit, et s'est en plus aquitté des droits pour cette meme copie) ne le peut pas à cause des protections, s'il tente de les faire sauter, tjs pour user de son droit, pourra être poursuivi pour contrefaçon !
bon j'en reste là car plus j'écris plus ca me révolte.. ça parait banal comme problème mais je trouve parfois que le droit n'a ni queue ni tete