Oui, la Constitution est une norme.
La norme suprême de l'Etat si on en croit Kelsen et sa hiérarchie des normes qui en avait marre de la morale et du jusnaturalisme.
Seulement, certains considèrent qu'il existe des normes supra constitutionnelles. Par exemple, la forme républicaine du gouvernement ne peut pas être révisée. Pour rester dans le positivisme, le principe interdisant la délégation d'une compétence sans disposition expresse et qui a permit (après coup bien sûr
) de dire que le régime de vichy n'avait pas de base juridique.
Puis après si on rentre dans le droit naturel, les exemples sont nombreux...
Pour réviser une constitution, o ndistingue:
La consitution souple: simple à réviser, comme une loi
la constitution rigide : il faut la mise en oeuvre de mécanismes particuliers plus contraignants comme la réunion des deux chambres, une majorité qualifiée, un référendum...
La consitution de la Ve se situe entre les deux, et vu toutes les révisions qu'elle a subie, je pense que son esprit a été dénaturé.
Ta problématique me parait bonne puisqu'elle met l'accent sur le paradoxe qui existe à vouloir modifier un texte qui se veut suprême. Seulement, je retrouve pas cette idée dans ton plan.
Il faut aussi insister sur le fait que la consitution est une norme nationale et qu'elle se heurte aux normes internationales et surtotut communautaires pour la France. Or la Constitution impose sa propre révision afin de transposer dans le droit français une norme issue d'un engagement international. Une consitution qui s'ouvre au droit international est sujette à révision.