Je ne comprends pas le sens de ta première question.
J'achète un appartement. Je donne de l'argent et en contre partie, j'ai cet appartemet. La cause (objective + subjective) est la contrepartie au fait de donner la tune.
La cause proche, objective, est le fait d'habiter cet appart, de le posséder. La cause objective est la même pour tous les acheteurs d'appartement.
La cause subjective va tenir compte des sentiments de la personne : j'ai acheté cet appartement aprcequ'il n'est pas loin de mon travail, si mon travail déménage je déménage aussi.
Normalement le juge ne doit tenir compte que de la cause objective pour l'analyser. Néanmoins on assiste à une subjectivisation de la cause : on tient compte de + en plus de la cause lointaine, subjective, personnelle des cocontractants.
L'arrêt Video cassette est à prendre avec des gants. En effet cette solution a été fortement controversée et ce n'est pas un arrêt de principe. J'ai l'impression que tu n'as pas compris cet arrêt.
Attention, langage non juridique
En effet les juges sont venus controler la cause subjective et personnelle pour permettre la nullité du contrat. Puisqu'ils ne pouvaient pas louer leurs cassettes dans leur patelin, ils n'avaient pas de raison de les acheter, donc le contrat de vente est nul. On dit que la cause lointaine basée sur l'absence de contrepartie peut être sanctionnée par la nullité. Lors du contrat de vente, ils ont donné la tune dans le but de pouvoir louer ces cassettes. Ce n'etait pas possible, donc pas de cause réelle et sérieuse, donc pas de contrat de vente.
Encore une fois cet arrêt va à l'encontre de la JP actuelle, le principe demeure toujours !
Voilà, après je ne sais pas trop ce qu'en a dit M. Grossier, je n'ai pas eu l'occasion d'assister à son cours..