Bonjour, je me permets de solliciter votre aide afin de me donner des pistes pour résoudre mon cas pratique de droit international privé ...
Les faits : Un homme de nationalité française vend à un second, lui même de nationalité française, un fonds de commerce situé en Italie. L'acheteur demande l'annulation de la vente, sur le fondement de l'article L 141-1 du Code du commerce.
La question est donc de savoir comment le Tribunal français saisi va résoudre le litige.
Mon problème c'est qu'il s'agit non plus du droit des personnes, mais de droit conventionnel ... Je sais qu'en DIP une distinction bien claire est faite entre les droits indisponibles, qui relèvent donc des personnes ( divorce, filiation, successions etc ) et des droits disponibles dont les parties peuvent jouir librement.
Dans les faits, rien n'est précisé. On ne sait pas où le contrat a été passé. On ne sait pas si les parties ont convenu d'une loi applicable en cas de litige ... d'autant que nous sommes en présence d'une convention orale et non d'un contrat écrit. En principe c'est l'autonomie des parties qui règne. Mais à défaut que se passe t-il ? La loi française s'applique t-elle subsidiairement ? Doit-on faire référence à la Convention de Rome, et son principe de proximité ?
Comme vous pouvez le constater j'ai déjà quelques pistes mais la résolution du litige reste très floue pour moi ... A l'aide haha !
Merci d'avance.